Pilosité excessive : problème très fréquent chez les femmes

La pilosité excessive est aussi appelée hirsutisme ou virilisme d’origine ovarienne.
L’hirsutisme est une affection caractérisée par la présence anormale, chez la femme, de poils durs et grossiers, étendus dans des sites typiquement masculins (lèvre supérieure, menton, abdomen, dos, autour de l’aréole du mamelon, poitrine centrale).

Quel est le rôle de la testostérone dans l’apparition de la pilosité excessive ?

Bien qu’il existe de nombreux cas d’hirsutisme caractérisés par des niveaux physiologiques de testostérone, la concentration de l’enzyme, mentionnée ci-dessus dans les zones où le problème est le plus évident, peut être cinq à vingt fois plus élevée que les valeurs trouvées ailleurs.
Souvent, l’hirsutisme est également causé ou aggravé par d’autres facteurs prédisposants, tels que de faibles niveaux de SHBG (les protéines qui transportent la testostérone dans la circulation, en l’inactivant), une diminution des œstrogènes ou une augmentation du nombre de récepteurs d’androgènes.
La pilosité excessive chez les femmes est un facteur dérangeant surtout. Cela affecte lourdement sa féminité et demande plusieurs efforts plus que les solutions classiques d’épilation.

Causes de la pilosité excessive

En ce qui concerne la question des causes, l’hirsutisme peut être différenciée selon s’il est d’origine :

Ovarienne (95% des cas : ovaire polykystique, formes de tumeurs).
Surrénalienne (3 % des cas : hyperfonctionnement, hyperplasie, formes tumorales).
Iatrogénique (1 à 2 % des cas : glucocorticoïdes, stéroïdes anabolisants/androgéniques).
Idiopathique (survient sans cause apparente).

La cause de la pilosité excessive peut être liée à des maladies endocriniennes affectant les surrénales qui, chez les femmes, sont les principaux producteurs de testostérone. Certains types de tumeurs, comme celles qui affectent l’ovaire et les surrénales elles-mêmes, peuvent également être responsables du problème.

La pilosité excessive peut également avoir une origine iatrogène, c’est-à-dire liée à la prise de certains médicaments (hormones androgènes, corticostéroïdes et stéroïdes anabolisants).